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magiques

Arabica
es-tu-là?

Feat:Libre
Lieu:Cafétéria
Heure:Soirée
Temps:Nuit tombée

▬ Ce sera un pur arabica, bien noir, bien corsé pour moi.

Oui, à peine la cérémonie était terminée qu'il était venu ici. Il avait réussi à trouver la cafétéria, là où il passera la majorité de son temps autour d'une bonne tasse de café. Enfin...à ce qu'il voit, il n'est pas le seul. C'est que pour un premier soir, il y a pas mal de personne qui vienne. C'est ennuyeux, il n'aime pas non plus être dans un endroit bondé. Ce n'est peut-être pas le cas pour cette fois mais...

▬ Veuillez m'excuser mais, faites-vous les cafés à emporter?

Avait-il donc demandé assez prestement. Il espérait que oui...il allait falloir qu'il s'apprenne un sort pour faire apparaitre du café dans son mug, ça, c'était un sort utile. Enfin il n'y a pas eu un sort jusqu'à là qu'il a jugé inutile. Même un sort inutile sur l'instant pourra devenir des plus nécessaires à l'avenir, on ne sait jamais. Assis au comptoir, face à toutes les bouteilles, verres et aux personnels de la cafétéria, il attendit, accoudé d'un air pensif. Cette gargouille avait marqué un bon point, enfin, il y avait bien chose parmi tout ce qu'elle avait dit qu'il avait pris en considération. Oui c'était un problème qu'il avait préféré écarté un temps mais en y repensant, cela allait être nécessaire. Se faire des contacts. Il est tout naturel que plus on en a, plus on peut se faire "pistonner" mais ça c'est un truc d'assisté. N'est-ce pas une preuve d'un certain manque d'autonomie? Est-ce que ces personnes méritent vraiment d'être là où elles en sont? Est-ce grâce à leur capacités ou juste un coup de com? Il n'aime pas ça. Il sait que ce serait plus facile mais non, il ne procédera pas ainsi. .... Bon.... a moins qu'il n'ait VRAIMENT pas le choix.

Ah le voici, le voilà! Le Saint Graal! Aaaah la journée à été longue et un bon café lui fera le plus grand bien. Esquissant un sourire il incline sa tête en remerciant l'individu qui vient de lui apporter le précieux liquide. Soufflant sur le contenu, il en huma l'odeur. Hmm....étrange....ça n'a pas exactement la même odeur. Pourtant il a bien commandé un pur arabica, n'est-ce pas? Soufflant encore un peu dessus, il s'aventure à le porter à ses lèvres et en boire une gorgée, méfiant puis l'avaler difficilement. Ouuuuh...c'est quoi ça?! Non mais c'est une plaisanterie?! Reposant la tasse assez sèchement, le voilà froncer les sourcils. Non, il ne va pas hausser le ton même si ça quand ça touche au café il prend ça à coeur. Il va lui laisser le bénéfice du doute, les erreurs, ça arrive et même s'il a eu une loooongue journée, celui qu'il a en face de lui en a peut-être eu une aussi pour préparer leur arrivé.

▬ Il me semblait avoir commandé un pur arabica bien noir, bien corsé, y aurait-il eu méprise?

Bon d'accord, peut-être que son sourire faussement amicale et totalement forcé du "je fais de mon mieux pour paraître agréable" avait de quoi faire peur mais comprenez, il est tard, il est fatigué, bref trouvez lui toutes les excuses du monde mais par pitié, servez lui son café qu'on en parle plus, il n'est pas venu ici pour débattre. Sauf que le problème....c'est que c'est ça, son pur arabica. Il hausse un sourcil et pointe du doigt sa tasse comme n'en revenant pas. Pardon? Mais...non! C'est pas le café qu'il a connu d'Afrique! Est-ce qu'il y a d'autre pur arabica en France? Celui-là est juste.....passable. S'il n'avait pas humer l'odeur juste avant il l'aurait recraché. Non, il ne va pas faire un scandale mais vu le regard dédaigneux qu'il a en cet instant en regardant ce...."""""café""""", on ne va pas dire qu'il est très satisfait.

@emme

RP Libre

Arabica, es-tu là ?

Toma se serait-il un jour douté qu'un simple aller à la cafète serait le point de départ d'une crise existentielle ?
Il avait longuement hésité, ce soir-là. L'heure qui suivait la répartition… Le week-end et le lundi de la rentrée passés à préparer ses cours et à aménager son nouvel appartement pesait lourd sur ses paupières encore bouffies de sommeil… Il était terrassé par son premier contact avec le milieu enseignant, effrayé à l'idée de faillir à sa mission, intimidé par tous ses collègues et même par ses futurs élèves… Bref. Toma avait besoin d'un bon remontant.
Et c'était en rassemblant de vieilles fiches de cours qu'il s'était rappelé l'existence d'un haut-lieu de Gargoule, une caverne d'Ali Baba pour les grands fatigués : la cafète.
Ni une ni deux, le nippon s'était apprêté à quitter son nid douillet pour y prendre son petit café du soir afin d'appréhender avec plus d'énergie la nuit de travail qui l'attendait… Avant de se souvenir qu'il était professeur, et qu'un professeur à la cafète… Ce n'était peut-être pas ce que l'on faisait de mieux.
Remuant ses souvenirs proches et lointains, il essaya de mettre le grappin sur l'image d'un professeur accoudé au grand comptoir de la cafétéria, sirotant tranquillement le contenu fumant de sa tasse… Mais rien ne lui vint à l'esprit, et il se sentit aussitôt submergé par une morosité viscérale. Pourtant, rien n'indiquait clairement qu'un enseignant n'avait pas le droit de mettre les pieds dans cet endroit particulièrement fréquenté des élèves. Non, personne ne lui interdisait une telle audace, mais il sentait malgré tout que ce serait une faute notoire, une grave atteinte à ce statut professoral qui exigeait de lui une distance raisonnable avec ses étudiants.

C'était alors qu'il avait réalisé. La terrible vérité… Celle qui le hantait depuis plusieurs jours : il ne faisait plus partie des élèves… Il était passé de l'autre côté. Coup dur et coup de vieux, nostalgie à la petite cuillère… Il se sentait soudain devenir acariâtre et aigri, comme tous ces vieux professeurs qu'il avait croisés au cours de sa scolarité…
Suzu, son chat noir, était à ce moment précis venu lui réclamer quelques caresses… Doucement, il l'avait pris dans ses bras et l'avait serré contre lui pour profiter de sa chaleur réconfortante…
Serait-il donc ce professeur coupé de ses élèves ? Avait-il le courage d'accepter à vingt-trois ans de renoncer à toutes ces vieilles habitudes qui rythmaient jusqu'ici ses journées universitaires…?

Toma prit le temps d'y réfléchir… Mais, au terme du dixième bâillement en moins de cinq minutes, il décida de passer à l'action, et ce en désobéissant délibérément aux règles de bonne conduite. Il irait prendre son café à la cafète. Et rien ni personne ne pourrait l'en empêcher.
Après tout, il n'avait pas forcément envie de s'embarrasser de la présence d'autres professeurs pour boire un simple espresso, malgré la présence menaçante de cette salle attenante qui leur était réservée. Fitz à une heure aussi tardive, pensa-t-il. Fitz après la cérémonie… Horreur et damnation. Plutôt mourir. Non. Personne, ô grand jamais, ne pourrait lui imposer une telle torture. FITZ ET LUI. LUI ET FITZ. Vraiment, tout sauf un tête à tête avec son ancien – et détesté – professeur de botanique.
Aussi Toma, après s'être examiné de près dans le miroir de sa salle de bain, s'éclipsa-t-il comme un voleur de son propre appartement, fermant sa porte à clé avec une discrétion suspecte… Et, sur la pointe des pieds, il s'élança tel le héros dramatique qui sommeillait en lui à travers les couloirs labyrinthiques des quartiers privés. La quête du graal, son graal était lancée : il rêvait d'une bonne tasse de café chaud.

Les appartements du personnel étaient vides… Certains avaient préféré discuter dans la Grande Salle. D'autres étaient allés faire un tour en extérieur : il faisait déjà sombre sur le domaine, mais le temps était bon.
Toma, quant à lui, comptait bien rencontrer sa tutrice, l'autre professeur de Soins aux Créatures Magiques, le lendemain matin… Mais il n'avait pas forcément de plan dans l'immédiat : après tout, ses premiers cours n'auraient lieu que mercredi, de quoi lui laisser le temps de s'organiser en conséquence, et selon le niveau qu'il aurait pour sa première journée en tant qu'enseignant.
La pression était évidemment à son comble, mais les mots de Feudeymon lui revenaient toujours à l'esprit comme de petits encouragements chargés de sincérité et de douceur : on comptait sur lui, et il en était capable. Oui. Il devait s'en persuader, ne surtout pas écouter les mauvaises langues… Et tout se passerait pour le mieux.

Dans les couloirs, s'il croisa quelques promeneurs, le silence nocturne lui fit penser que la plupart des élèves s'était rendus dans les dortoirs pour ranger leurs affaires. C'était le temps de la découverte, de la première prise de contact avec le monde gargoulien. Le jeune homme se souvenait pour sa part de son premier jour comme si c'était hier… La peur qui tordait ses entrailles ; les premiers mots échangés dans un français approximatif… Et enfin, l'incroyable sensation de renouveau et de liberté qui s'était emparée de lui au bout de quelques heures. Ah, c'était un excellent souvenir.
Les premières senteurs de café et de chocolat chaud le guidèrent jusqu'à la cafète tout en ranimant sa mémoire titillée par toutes ces sensations familières… Ses sens étaient en éveil, et c'était particulièrement agréable.
Il pénétra presque timidement dans cette grande salle où s'accumulaient tables et fauteuils et s'approcha lentement du bar, comme s'il ne voulait pas être remarqué. Chose difficile, néanmoins, quand on était aussi atypique que lui… Les élèves ne pouvaient certainement pas le rater…

Toma s'accouda enfin au comptoir, à gauche d'un jeune élève qui lui parut particulièrement courroucé…
Tout était normal, jusque-là.
Mais, oubliant un instant son handicap, galvanisé par le flot de ses souvenirs qui revenaient en masse et faisaient fleurir un sourire béat sur ses lèvres, il donna par mégarde un coup de coude avec sa prothèse dans la tasse de l'adolescent… Pas le temps de réaliser la catastrophe, son bras factice étant particulièrement insensible à l'endroit de l'impact – contrairement à ses doigts qui, dotés de capteurs puissants, auraient pu lui transmettre cette sensation de chaleur – : ce fut le cri douloureux du petit brun qui le tira de ses pensées et ne manqua pas de le faire sursauter.
Le rouge mordit aussitôt les joues du professeur, et une angoisse fulgurante pesa aussitôt sur sa poitrine : il n'aurait jamais dû venir ici ! Pour son premier jour, il venait d'accomplir la pire bourde qu'il aurait pu imaginer !
Essayant néanmoins de garder son calme, Toma releva la tasse qui déversait encore son contenu sur le comptoir d'une main tremblante (la gauche, cette fois-ci) et constata avec horreur combien la céramique était brûlante :

━ Par Merlin ! Ça va ?! Il prit doucement sa victime par les épaules, et examina la chemise de son uniforme, tachée de brun, toute trempée et fumante. Je suis vraiment désolé ! Je vous ai brûlé…?

Il n'osait pas faire un seul geste de plus, de peur d'aggraver la situation. Relâchant le pauvre adolescent, il tira plutôt sa baguette de sa grande robe de sorcier carmin où virevoltaient de petits phénix dorés et complètement affolés, à l'image de leur sorcier. Pointant son extrémité vers le comptoir, il lança alors un Recurvite informulé des plus efficaces.

Bon. Maintenant, il fallait s'assurer que l'élève n'était pas blessé. Fixant de nouveau son regard inquiet sur ses vêtements, le vert tendre qui décorait sa robe lui fit perdre quelques couleurs… Un Griffdecoq.
La suite s'annonçait pour le moins… Intéressante.

EPSILON

RP Libre

La nuit était finalement tombée, tu n'avais plus à faire attention où tu mettais les pieds ou à préparer en réflexe ton ombrelle anti-UV devant le moindre rayon de soleil qui viendrait te frapper en traitre. Tu avais l'esprit plus libre maintenant que tu n'avais plus besoin de t'inquiéter de ça. Comme à ton habitude, tu es en train de suivre quelqu'un à la trace.

Tu espionnes cette personne depuis 16h environs, si ta mémoire ne te fait pas défaut. Une simple élève - probablement de seconde année - qui t'avait attiré l'œil, mais tu ne sais plus trop pourquoi justement. Peut-être quelque chose dans son apparence qui t'avait rendue curieuse ? Peut-être qu'elle avait dit quelque chose qui t'avait intrigué ? Ou peut-être que c'était en réalité une brève envie du moment. Tu ne sais plus trop. Son nom t'es toujours inconnu et tu ne sembles pas avoir pris beaucoup de notes sur elle. Peut-être que c'était vraiment un coup de tête...

Malgré ton esprit peu clair à ce sujet, tu ne la lâches pas pour autant et continues d'être machinalement sur ses pas. Mais tu regrettes bien vite en voyant où est-ce que cela te mène... Vous arrivez à la Cafétéria.

Sous ton écharpe vermeil, tu affiches une fine grimace. Tu n'aimais pas être ici, toujours trop de gens, toujours trop d'activités. Toujours trop de vie. Et cette pensée est confirmée par la scène qui se fait un peu plus loin. Quelque chose qui se renverse, un cri de douleur. Tu hésites à partir et faire comme si rien n'était, abandonner ta cible et passer à autre chose, mais non. Il faut que tu restes sur tes objectifs, et surtout... Tu te sens obligée de faire quelque chose, comme tu l'as toujours fais auparavant.

Certes, ce n'est pas un "ami", mais il me semble avoir déjà entendu parler du concept de "aider son prochain". Du coup... Cela devrait être une action valide dans ce genre de situation... Ainsi comme à ton habitudes, tu te faufiles discrètement à travers les gens - ceux-ci tantôt focalisé sur le grabuge qu'ils viennent d'entendre, tantôt trop occupé avec leur propre tasse ou plateau. Une fois assez proche, te permettant de voir qu'il s'agit d'un des nouveaux professeurs et d'un des premières années, tu étais sur le point de lancer en silence un Recurvite, mais l'adulte t'as devancé sur ça. Bon... Tant pis. Tu ranges ta baguette - non sans une légère déception.

Tu n'auras pas été utile ici, comme la majorité du temps en fait.
Et en plus, avec tout ça, tu as perdu ta cible de vue...

Bon... Tu ne plus trop quoi faire du coup. Tu pourrais repartir et retrouver ton dortoir ou encore aller te balader. Tu pourrais t'entêter et essayer de retrouver ta cible ou tu pourrais t'en trouver une nouvelle... Bizarre tu n'as aucune envie de tout ça. Ce genre de légère déprime te prend quand tu loupes quelque chose (donc souvent), tu observes mollement les alentours. Cherchant une activité à faire, cherchant de quoi t'occuper.

Tu soupires dans ton écharpe, vu au point où tu en es, peut-être que te prendre à boire ne serait pas une mauvaise idée. Mais évidemment, ce sera dans ton coin et bu le plus rapidement possible. Ainsi, te faisant toujours aussi petite, tu vas en direction du comptoir. Espérant ni déranger les deux, et encore moins être remarquée.

Tu écris donc prestement ta commande. Un thé vert.
Et pour une énième fois de la journée, tu grimaces sous ton cachemire.

Tu avais oublié qu'ici, ce n'était que ces satanés thé vert en sachet...
C'est dans ce genre de moment là que le Japon te manque cruellement.

C y a l a n a

Arabica es-tu là ?

RESUME RP

Dans l'épisode précédentAlban vient tout juste d'être réparti dans sa nouvelle maison, Griffdecoq ! Avant de faire connaissance dans les dortoirs, il souhaite prendre la température auprès des élèves plus âgés et ceux en se baladant un peu dans tout le château. Ah et il a besoin de passer ses nerfs aussi. Il faut dire que la répartition était tout aussi géniale que frustrante ! Opinion sur ces personnesIl ne les connaît pas encore ! Mais il a déjà des aprioris sur eux. Il pense qu'Eugène est un sang-pur au vu de son comportement distingué. Que Toma est un étudiant en UM ou UD et que Sakuya est une première année toute timide comme eux ! Bref, il a faux sur toute la ligne ! Retrouvez moi sur

Toma ayant reboot son personnage, le professeur en question deviendra un professeur random dans la timeline ! Sakuya également ~

Une insulte. Comment dire ? On en parle de cette cérémonie de répartition ? Vous pensez que cette Mère Gargouille est protégée par de puissants sorts ? Parce qu'avant la fin de l'année, il va la faire exploser, c'est sûr. Comment a-t'elle osé lui parler comme ça ?! Ouh, il sert tellement les poings qu'il en a mal. Si seulement il n'avait pas eu peur qu'elle dévoile sa malédiction devant tout le monde, il lui aurait répondu avec une violence rarement vue pour quelqu'un de son âge.
Heureusement que l'un des Célénor avait eu cette brillante idée de bataille de nourriture ! Franchement, ça avait rendu la soirée tellement marrante ! Bon, OK, ils s'étaient sacrément fait tappés sur les doigts, mais au moins... on peut dire que cette cérémonie avait été des plus uniques.

Griffedcoq. Au moins, il est dans la maison la plus classe il a envie de dire. La maison des leaders, des personnes fiers pas des victimes quoi. Il est un adulte maintenant, plus un enfant ! Et en tant que bon adulte qui se respecte, il va aller exiger qu'on lui serve un chocolat chaud à la cafétéria. Bah, bien sûr, tous les randoms sont en train de visiter leurs pavillons. Lui, il est curieux. Puisque les premières années sont pour la plupart massées là-bas, il souhaite observer les élèves plus âgés, ceux qui se baladent encore dans l'école à cette heure-ci. Il doit repérer qui est qui. Qui est populaire entre autres, des sang-purs éventuellement. Les élèves de son âge ? Il a tout son temps pour faire connaissance. Après tout, on ne s’associe pas à n'importe qui d'entrée de jeu. Hors de question de nuire à sa réputation maintenant, les premiers jours son cruciaux et il a confiance en ses capacités pour se faire des amis.

Alors qu'il a commandé une grande chope de chocolat-chaud extra-bouillant, il remarque un peu plus loin le grabuge... évidemment, il se dirige instantanément vers eux. Le radar à malice d'Alban est particulièrement affûté. Ça se trouve, il va y avoir une bagarre ? C'est marrant !

Il y a un jeune, un première année de sa maison... tien, lui aussi a décidé de sortir. Il se souvient de ce jeune garçon. Il doit être de sang-pur, c'est évident, il ne se trompe jamais. Il n'y a qu'à voir la manière dont il se tient, cet air sur de lui et supérieur ! Il ne peut malheureusement juger les vêtements puisqu'ils sont tous en robe de sorcier ! Il faut qu'il s'en fasse absolument un ami.

Et quelqu'un ose l'agresser ?! Un élève de dernière année sans doute ! Ce grand gaillard porte une robe brodée de

phœnix.... argh, c'est son premier jour, il ne sait pas encore reconnaître les uniformes ça doit être un étudiant... non ? Et il a... un bras mécanique ? OUAH ! Il doit être sacrément mauvais en magie pour s'être blessé comme ça, ça craint un bras en moins ! Tien, il pourrait l'appeler le quasi-manchot et vu son air de grand dadet en train de s'excuser, il voit d'ici le caractère de victime fragile. Quoi, comment ça, il juge trop vite ?!

Une idée lui vient... le tableau est PAR-FAIT. Il y a une autre élève non loin d'eux qui souhaite les aider sans vraiment oser. À la couleur de sa robe, il dirait les chats de gouttières. Écharpe rouge, air très timide... petite également... les ingrédients parfait pour voir comment ils vont tous réagir et également juger de la réaction de son camarade cocatrix !

Vil Alban, il ne peut se retenir d'accomplir des méfaits par pur plaisir.

Il arrive derrière eux, justement pour les avoir tous alignés. Le sortilège récurvite n'a pas encore eut le temps de nettoyer le sol alors il fait semblant de glisser et répand le contenu de sa chope de chocolat chaud sur les deux autres qui étaient encore secs oops Arabica es-tu là? 1f60f

Le voilà se redresser vivement.

BON SANG MAIS CA VA PAS ?! C'EST ULTRA DANGEREUX JE ME SUIS TORDU LA CHEVILLE !! Est-ce qu'il va s'excuser ? LOL. NON. Il va faire accuser le grand gaillard à sa place.
Non, mais allo j'y crois pas c'est le premier jour et vous mettez déjà un bordel dans la cafète ? Je vais me plaindre aux professeurs, j'ai failli être blessé et regardez cette pauvre jeune fille, j'ai renversé le contenu de ma boisson par VOTRE FAUTE ! J'espère que vous allez nous rembourser avec des intérêts parce que là ça va PAS DU TOUT.

Il se saisit, -sans lui demander- alors de l'écharpe écarlate de la jeune fille pour bien montrer à quel point la pauvre est tachée. Ah, mais non ma chérie ça va pas du tout c'est honteux.... t'es en première année aussi ? Trop dur cette rentrée quoi....

Pourcentage de rage d'Alban avant...?

Alban vous bully en
FDDB88

Arabica es-tu là ?

RP libre

Tu n’as pas vu le temps passer. Ce jour de rentrée n’a semblé être qu’une poignée de minutes effacée en un tour de baguettes. Cela durera encore quelques jours, puis ton rapport au temps changera. Comme chaque année, tu te réjouit de ces heures invisibilisées par ton excitation. Mais tu sais d’avance que tu verras tes journées de cours s’allonger au fil des mois. Indépendamment des saisons. Indépendamment de ton agenda. La lassitude gagnant du terrain pour seule responsable.

Lapis a été sage aujourd’hui. Pour une fois, tu n’as pas découverts d’objet abîmé, d’odeur nauséabonde, ni de gamelle renversée en passant la porte de chez toi. Un simple coup de baguette suffit à réparer sa peluche préférée, abîmée par ses crocs. Le chien est heureux de te voir, l’agitation de sa queue, ses yeux pleins d’étoiles et ses pas précipités à ton approche en témoignent.

Tu prend d’abord quelques quarante minutes de ton temps pour l’emmener se promener, lui permettre de se dépenser et de s’adonner à quelques besoins naturels ; pour lesquels tu ne manques pas de le féliciter d’avoir attendu d’être à l’extérieur.

Ton devoir de mère accompli, tu reprend la direction de l’école. Un jour aussi particulier que celui marquant le début de l’année scolaire, tu sais que la cafétéria sera pleine. Après deux mois de vacances, il y a trop de choses à raconter, et se réunir autour d’un café ou d’un jus de citrouille est probablement une option alléchante pour beaucoup d’étudiants et professeurs. Peut-être y retrouveras-tu des visages familiers.

Dix à quinze minutes plus tard, tu atteins ta destination. Des cris accueillent ton entrée. Des mots forts, scandalisés. Tu ne t’attendais pas à cette ambiance. Au comptoir, un homme, visiblement plus âgé que les autres, probablement étudiant ou jeune professeur, est entouré de trois élèves. Parmi lesquelles deux d’entre eux arborent les couleurs de ta maison sans que tu n’en reconnaisse le visage. Des nouveaux ?

A en juger le liquide chaud présent sur les vêtements des uns et des autres, tu n’a que peu de difficultés à imaginer la tournure des évènements. Prêtant un peu plus attention aux paroles du Griffdecoq à le chevelure clair, tu identifies le personnage comme quelqu’un d’exaspérant, si ce n’est pire.

Trop sûr de lui, trop maniéré, trop exigeant. Une princesse dramatique en puissance jurant par l’exagération. Néanmoins, quand bien même son ton t’insupporte, tu n’as rien vu de l’action. Et tu ne peux remettre en doute le fond de ses paroles pour seul motif que tu n’en aimes pas la forme.

Si ce n’est pas ton genre de te mêler d’affaires qui ne sont pas les tiennes, ça ne l’est pas non plus de rester passive devant une situation problématique. Ta décision prise, tu t’approches.

-Il y a un problème ? Demandes-tu, plus à l’ensemble du groupe qu’à l’énergumène braillard.

Tu n’as aucun doute sur la capacité du seul adulte présent à gérer la situation. Néanmoins, probablement qu’un peu d’assistance face à trois première année, éventuellement au caractère bien trempé, ne fera de mal à personne.

artemis | www

Arabica
es-tu-là?

Feat:Libre
Lieu:Cafétéria
Heure:Soirée
Temps:Nuit tombée

Mais qu'est-ce que quoi...? Lui qui était assis tranquillement à boire son café voilà que cet homme qui s'était assit non loin avait donné un coup de coude dans sa tasse et...ouoh, heureusement qu'il la tenait bien, sinon il y aurait pas eu que du café sur le sol. Non mais....sérieusement? Dès le premier jour?

▬ ...

Un soupir s'échappa de ses lèvres après le cri de surprise qu'il avait exprimé. Son regard passa de sa robe de sorcier à son café qui était à présent presque vide. Enfin il tourna son regard vers le coupable. Et le détaille de haut en bas et de bas en haut. Rougeur...peut-être de la honte, de la gêne...on le sent un peu paniqué. Clairement pas l'attitude d'une action délibéré à moins qu'il soit bon acteur. Eugène continuait à le fixer avec attention et ses paroles le sortir de son analyse. Ah oui, c'est vrai...ça brûle. Aie. Enfin, ce n'est pas comme si c'était un vrai pur arabica alors ce n'est pas une grande perte. Cet homme semble sincèrement désolé pour lui alors il ne va pas enfoncer le clou non plus, s'il n'avait pas de sortilège pour nettoyer sa tenue là par contre peut-être que cela aurait été plus embarrassant. Tant de familiarité, c'est bon pas de panique, bon sang, il a l'impression que c'est plus l'autre la victime à le voir l'observer sous toutes les coutures. Oh non....tous ces regards sur lui....eurf....pitié....il ne tient pas à ce qu'on vienne l'ennuyer en l'appelant "le mec de la cafet' ébouillanté". Son regard indifférent se changea bien vite en une mine plus ennuyée, heureusement il se fit relâcher et, ce fut l'autre individu qui régla le soucis pour le nettoyage, alors qu'il tirait tranquillement un mouchoir en tissu en dentelle ayant appartenu à sa grand-mère pour retirer le liquide de son visage.

Attendez une minute.
Il ne l'a pas entendu dire le sort.
Repliant le mouchoir pour le remettre dans sa poche, le voilà hausser un sourcil tout à fait intéressé. Pourtant lorsqu'il fixa à nouveau le responsable, voilà qu'il crû sentir un malaise. Il redirigea son regard sur ses vêtements propre à présent. Eh bien quoi, il y a un problème? Quelque chose le dérange apparemment. Oh? De quoi s'agit-il? Doit-il faire sa petite enquête? Hm hmmmm! Enfin ça, ça peut attendre, d'abord il doit lui demander si...
Oh.
Eh ben décidément. Voilà que l'homme vient de se retrouver à son tour arrosé...d'ailleurs, il se retourne vers une autre jeune fille non loin qui elle aussi n'a pas échappée à la baignade. Heureusement, c'est son cas. Quel....chance...? Non mais pourquoi se passe-t-il des accidents autour de lui là? Qui est le responsable cette fois? Nan, pas besoin de poser la question, on entend que lui. Oh le pauvre biquet il s'est tordu la cheville. Il voit le phénomène. Enfin ne jugeons pas trop hâtivement malgré les apparences. L'observant faire son numéro....il le détaillant lui aussi de haut en bas et de bas en haut. Un sang-pur? En tout cas il en avait le comportement. Il ne manquait plus que ça....est-ce que les ennuis commencent? Continuant à écouter les jérémiades du blond qui....a vraiment l'air d'avoir un QI très limité avec sa manière de parler, il se redresse complètement pour farfouiller dans sa poche, il en tira une sucette au goût de sang qu'il enfourna dans sa bouche en haussant les épaules. Bon à défaut d'avoir un café potable..... reprenant la tasse en main comme si de rien n'était, il trempa cette même sucette dans le café puis remit la sucette à sa bouche avant de la retirer et pointe du doigt l'homme.

▬ Recurvite.

Voilà, maintenant ils sont quittes, le voilà forcer un sourire amical sur son visage avant que celui-ci ne s'estompe aussi vite qu'il était arrivé. Bien, une bonne chose de faite, reposant la tasse, pour aller jusqu'à l'autre femme il la désigna aussi du doigt pour faire un nouveau recurvite. Il regarda à son tour le blond, fit un mouvement des sourcils comme s'il venait de casser cette situation malencontreuse et semblait plutôt fier de lui, avant de faire demi-tour et revenir vers ce qu'il semblait être une autre jeune femme inquiétée de ce qu'il venait de se passer.

▬ Plus maintenant mais merci de vous en souciez. Un simple incident de parcours.

Et le voilà replonger sa sucette dans son café, boire le reste et remettre la sucette dans sa bouche. Avant de reprendre.

▬ Maintenant que les dégâts ont été réparés j'ose esperer que nous pouvons tous laisser de côté ce mauvais moment. Et dooonc....vous savez comment faire des sortilèges informulés....c'est très intéressant ça, vous pouvez m'apprendre?

Comment ça c'est un opportuniste? Bah quoi?

@emme

RP Libre

Arabica, es-tu là ?

Mais quel con, mais quel con… S'il avait pu se volatiliser, Toma l'aurait fait sur le champ. Malheureusement, le transplanage n'était pas autorisé à l'intérieur de l'établissement… Et il fallait bien avouer que cela n'aurait pas été très fairplay. Aussi se contenta-t-il d'examiner rapidement l'état de sa victime sans pour autant se montrer trop intrusif, et lorsque tout soupçon de brûlure sérieuse fut dissipé, il donna un petit coup de baguette sur la chemise trempe du garçon : la grosse tâche brune de café sur le tissu blanc s'évapora en un clin d'œil. Le vêtement redevint bien propre – et peut-être même plus éclatant qu'à l'origine.
Toma laissa alors échapper un petit soupir désolé, et adressa un regard gêné à l'élève, avant de reprendre ses distances :

━ Voilà, c'est réglé ! Dit-il enfin. Je suis navré, sincèrement.

Le jeune homme n'était en réalité pas si étranger à ces petits moments de maladresse. Depuis qu'il avait cette prothèse, il lui arrivait souvent d'être à le responsable de véritables catastrophes autour de lui. Ce n'était pas une question d'habitude : malheureusement, son bras mécanique n'avait pas de capteurs partout, et les gestes brusques ou malhabiles étaient vite arrivés. À chaque fois, il se sentait particulièrement misérable. Je suis ce gars qui fait toujours tout foirer.
La main gauche encore un peu tremblante de l'erreur commise, Toma chassa les pensées négatives et s'occuper de repousser la tasse vide vers le serveur, avant de reprendre la parole pour tenter de se racheter une conduite auprès du garçon :

━ Je peux vous commander un autre café, si vous voulez. Vu que j'ai tout renversé…

Ce petit brun était finalement plutôt sympathique. Bon, il manquait certes d'expressivité… Mais il ne lui avait sauté à la gorge, et c'était un bon début. D'ailleurs, si cela avait été le cas, Toma se demandait bien comment il aurait réagi. Mal, sans doute. En tant que professeur, ce n'était pas un comportement à laisser passer, bonne raison ou pas.
Le principal, dans cette affaire, c'était que le café ne l'avait pas brûlé. Une jeune élève s'était d'ailleurs rapprochée, prête à leur apporter son aide… Puis, en voyant qu'il avait pu s'en sortir tout seul, elle avait repris ses distances. Toma lui adressa un léger sourire qui s'évanouit aussitôt lorsqu'il lui sembla reconnaître cette drôle d'écharpe où elle enfouissait timidement le bas de son visage. Un frisson coula le long de son épine dorsale, et il détourna bien vite le regard…

Si le brun avait voulu lui répondre, il ne l'aurait certainement pas entendu. Particulièrement troublé, le professeur en oublia même de nettoyer le café qui avait maculé le parquet lustré de la cafète. Il sursauta en entendant un cri derrière lui et la suite des évènements lui parut complètement floue…
Attrapant sa baguette par réflexe, Toma sentit sa robe se coller à sa peau en une morsure brûlante avant de pouvoir lancer le moindre sort… En moins de temps qu'il ne lui aurait fallu pour dire "ouf", il se retrouva trempé de chocolat chaud.
Son regard dut exprimer une parfaite incompréhension lorsqu'il avisa le petit blond qui beuglait sans raison apparente, prétendant s'être tordu la cheville en ayant glissé sur le café… Mais le nippon était certain de ne pas l'avoir entendu tomber : la stupeur fit peu à peu place à une colère ronflante… Ce fut à ce moment précis que le brun, qui avait assisté à la scène sans être touché, décida de régler lui-même le problème :

━ Recurvite !

Toma fixa avec étonnement ses doigts qui avaient de toute évidence lancé le sort et fait disparaître le chocolat odorant de ses vêtements. De la magie… Sans baguette ? Il n'y avait bien qu'une seule école qui enseignait cela, et c'était…

━ Recurvite.

Uagadou.
La gamine avait aussi été touchée par la gerbe de chocolat chaud ; son écharpe en avait visiblement pâti, mais à présent, elle était comme neuve. Il semblait même que les poussières qui s'étaient par endroit coincées dans ses bourres avaient disparu.
Toma s'efforça de ne pas croiser son regard, et préféra se tourner vers une quatrième intervenante, qu'il reconnut pour l'avoir quelques fois croisée dans les couloirs de Gargoule. Ses cheveux bleus ne trompaient personne… Une Métamorphomage de Griffdecoq qui, s'il se fiait à se mémoire, devait être en licence.
Si le brun s'était employé à la rassurer, il lui adressa à son tour un petit sourire crispé et répondit par quelques mots assez secs, qui marquaient toute la tension et la colère froide qui bouillonnait en lui :

━ Tout va très bien.

Et tout ira encore mieux lorsque… Faisant signe au brun qu'il l'écouterait après, Toma s'approcha du petit roquet qui avait osé le menacer dans un élan d'orgueil parfaitement stupide. Gardant tout de même ses distances pour éviter une éventuelle accusation calomnieuse auprès du directeur – car c'était bien dans son bureau qu'il comptait l'expédier –, il planta ses prunelles orageuses dans ses iris de petite vipère ; son sourire prit une teinte particulièrement menaçante, ses traits se durcirent et sa voix se voila d'un accent inquiétant… Quiconque connaissait bien Toma aurait sans doute pris la fui à ces signes avant-coureurs d'un courroux glacial :

━ Quand vous aurez fini de jouer à la Beuglante, vous vous rendrez peut-être compte que vous vous adressez à un professeur, tempêta-t-il, accrochant sur les consonnes de certains mots sous le coup de l'aigreur. Vous êtes visiblement très observateur et inventif pour semer la discorde, mais le reste laisse encore à désirer.

Il marqua une pause, qui laissa tomber un silence religieux dans la cafète. Puis, regagnant un calme tout relatif, encore un peu tremblant de s'être ainsi emporté, il ajouta sur un ton plus mesuré mais non moins autoritaire :

━ Je retire vingt points à Griffdecoq, et je m'assurerai que le directeur vous convoque au plus vite dans son bureau pour discuter de votre conduite. Vous viendrez sans doute passer une petite après-midi avec moi pour récurer l'étable des Veaudelunes.

Toma ponctua sa remontrance d'un sourire provocateur, et revint s'accouder au bar.
Il en avait bien besoin, de ce café, après tout ce grabuge. À mesure que la tension retombait, il lui semblait que la fatigue s'abattait brutalement sur ses épaules.
Laissant échapper un petit soupir, il pensa ô combien ses premières semaines en tant que professeur seraient difficiles, et adressa une petite moue désolée aux trois autres élèves qui l'entouraient, avant de répondre à la question du brun :

━ Les sortilèges informulés sont enseignés en deuxième année. Mais… Il me semble que vous êtes en A1, n'est-ce pas ? Sa voix avait repris sa mélodie habituelle, tranquille et caressante. Merci beaucoup en tout cas, pour moi et pour votre camarade. Très impressionnant, sans la baguette. Je suis admiratif.

Il jeta également un petit coup d'œil à la jeune fille à l'écharpe, puis adressa un sourire sincère à la Métamorphomage qui se tenait toujours à leurs côtés :

━ Vous désirez commander quelque chose, peut-être ? Je vous laisse bientôt la place. Il s'adressa finalement au serveur, avec une certaine lassitude. Pour ma part ce sera un café, s'il-vous-plaît. Bien fort, bien serré. Et pour vous ? Son regard chercha celui du brun. Votre nom ? Je vous paie autre chose pour me faire pardonner, si vous voulez. Vous n'avez plus qu'un fond de tasse.

EPSILON

RP Libre

Tu pensais que tout allait se finir sur ce piètre thé vert en sachet, que tu n'avais même pas le courage de goûter au final. Connaissant que trop bien le goût désastreux de ce dernier, mais surtout de l'absence de couleur rouge qui aurait pu te donner un minimum d'envie. Mais non, tu n'as ni touché à ton thé et tout le bazar ne s'est pas arrêté sur ça. Tu étais te faisait toute petite, laissant les deux converser et attendant le meilleur moment pour filer à l'anglaise. Mais à nouveau : non.

Suite à la chute d'un tiers non loin de vous, tu te retrouves aspergée par une liquide d'une chaleur désagréable (douloureuse même) - l'odeur est atrocement sucré et tu sens déjà d'avance que cela deviendra collant d'ici tôt. Tu grimaces par la sensation du brûlure, mais tu ne lâches pas un seul son - qu'importe les circonstances, jamais tu n'oserais faire le moindre bruit en public. Trop de gens, trop d'imprévu, ton esprit commence à prendre beaucoup de temps à bien assimiler les choses.

Tu aurais pu t'éclipser, tu aurais pu se nettoyer avec un sort. Mais avant même que tu ne réussisses à avoir ce genre de raisonnement, tu entends quelqu'un crier, s'offusquer. Tu n'as même pas le temps de comprendre de qui il s'agissait que tu sens ton écharpe vermeil - mais salie - être brusquement saisie. Par réflexe, tu t'accroches à une partie de celle-ci - de peur de perdre ton rare soutien moral dans cette situation qui ne s'arrange clairement pas. On dirait qu'on te parle actuellement, mais...

... Tu n'arrives absolument pas à être assez concentrée pour ça.

Ta tête est bien trop occupée à maintenir ta bouche bien fermée, le laisser aucune chance qu'on puisse voir tes crocs. Ton esprit est bloqué par le fait qu'on te met légèrement en avant dans tout ce bazar. Tu ne veux pas de cette attention, tu ne veux pas de ces regards sur toi. Tu ne veux pas être mise dans ce problème. Tu veux juste qu'on te laisse tranquille. Tu veux juste qu'on t'oublie et qu'on fasse comme si tu n'étais pas là. Comprendre ce qu'on te dit devient une lourde épreuve pour toi, le stress obstruant le bon fonctionnement de ton ouïe. Mais surtout, sur l'instant, ton esprit n'arrives plus à traduire le français employé. C'est devenu du charabia.

Instinctivement, tu cherches à partir.
Tu cherches à t'enfuir.

Tellement déconnectée de la réalité, tu ne te rends même pas compte que tu es propre désormais. Ou encore que toute l'attention était revenue sur l'enseignant et l'élève qui semble avoir causé cet énième incident. Il te faut une bonne minute, voir bien plus en réalité, pour à nouveau saisir ce qui se trame sous tes yeux. Tu commences par désespérément chercher à remettre ton écharpe en place. De tes mains encore tremblantes d'angoisse, tu recouvres à nouveau ta bouche avec le cachemire carmin.

Un silencieux soupire t'échappe. Un soulagement.

Tes tremblements se calment peu à peu. Le léger trouble auditif qui t'a rongé tout à l'heure s'estompe lui aussi. Tu ne l'avais même pas remarqué, mais ta respiration elle aussi s'est calmée. Cette dernière s'était légèrement saccadée par ton phobie sociale. Une fois les esprits au clair, une fois que la langue de Molière te devient de nouveau compréhensible, tu évalues brièvement la situation. Celle-ci semble s'être arrangée ..?

On ne semble plus faire attention à toi, hormis peut-être quelques regards brefs. Ce serait le parfait moment pour partir. Il n'y a aucune raison pour qu'on te retienne plus longtemps ici après tout, non ?

C y a l a n a

Arabica es-tu là ?

RESUME RP

Dans l'épisode précédentAlban vient tout juste d'être réparti dans sa nouvelle maison, Griffdecoq ! Avant de faire connaissance dans les dortoirs, il souhaite prendre la température auprès des élèves plus âgés et ceux en se baladant un peu dans tout le château. Ah et il a besoin de passer ses nerfs aussi. Il faut dire que la répartition était tout aussi géniale que frustrante ! Opinion sur ces personnesIl commence à se faire une idée de ces personnes en plus de ses aprioris. Il pense qu'Eugène est un sang-pur au vu de son comportement distingué. Et que Sakuya est une première année toute timide comme eux ! Bref, il a faux sur toute la ligne ! Quand à Toma, il sait désormais qu'il est un professeur et... ça se passe trèèèès mal Retrouvez moi sur

Toma ayant reboot son personnage, le professeur en question deviendra un professeur random dans la timeline ! Sakuya également ~

Hm. Il semblerait qu'Alban avait perdu l'habitude qu'on lui réponde, lui la terreur de Beauxbâtons. Le terrible bully que tout le monde évitait, celui à qui on n'osait pas s'adresser sous peine d'être la prochaine cible de son groupe de harceleur. En quelques instants, son petit sourire fier disparu et on aurait presque pû le croire plus blanc que blanc s'il n'était pas déjà aussi pâle.
Premier jour. Il avait fait semble-t'il une erreur. Qui aurait cru à un si jeune professeur ? Il était comme un élève parmi eux. Il pensait que Gargoule visait l'excellence, il ne se doutait pas que l'on embauchait ici des handicapés.

Il était si grand, mais il ne reculerait...pas. Était-ce une pointe d'hésitation alors qu'il venait de déglutir ? Bon sang, Alban. Tu es passé au-dessus de tout ça, ne te débine plus ! Il est bien grand d'un coup. Il jeta un coup d'œil à son entourage. Une élève visiblement plus âgée et appartenant à leur maison s'était montrée, il ne s'arrêta pas sur sa coiffure bien étrange puisque la situation n'était pas vraiment propice à cela en revanche, il s'agissait d'un coup de pression supplémentaire. Il ne pouvait pas, dès le premier jour, se montrer aussi faible face à une aînée. C'était le meilleur moyen de se faire prendre à partie au sein même de sa maison plus tard et il doit imposer le respect !
La jeune fille vêtue d'une écharpe quand à elle, ne réagit pas. Le blond s'y attendait un peu, il avait vite cerné le personnage sans doute, avait-elle envie de transplaner à l'heure qu'il est ou de se faire aussi discrète qu'un Niffleur !
Il y avait aussi ce jeune garçon qu'il pensait être de sang-pur. Il avait montré.... d'étonnantes habilités, faire de la magie sans baguette, il n'avait jamais vu ! Où est-ce que l'on peut bien apprendre ça ? Il avait piqué sa curiosité, mais l'heure n'était point aux questions.... il ne pouvait pas non plus se montrer lâche face à lui, il a l'air si important socialement !

Je retire vingt points à Griffdecoq. Donnez-moi votre nom, votre prénom et votre niveau, je m'assurerai que le directeur vous convoque au plus vite dans son bureau pour discuter de votre conduite. Vous viendrez sans doute passer une petite après-midi avec moi pour récurer l'étable des Veaudelunes.

Et là, c'est le drame.
Non seulement parce qu'Alban se sentait blessé dans son amour-propre, mais surtout parce que sans le savoir, le professeur avait fait une erreur capitale. L'étable des Veaudelunes ? Punition de professeur ? Il en avait déduit qu'il s'agissait d'un professeur de soins aux créatures magiques, matière qu'il détestait par-dessus tout, il n'y avait pas d'autres professeurs pouvant donner une punition aussi spécifique... autant dire que le respect venait de mourir.
Le jeune, galvanisé par une énergie rebelle de crise d'ado aussi les sourcils et claqua sa langue sur son palet d'un bruit très déplaisant et hautain.

Oh non, il n'allait pas s'en sortir ainsi, il n'allait pas lui demander les informations qu'il désirait. Oh non, il n'allait pas le laisser discuter ainsi normalement ! Son ego venait d'être piqué au vif, plus qu'effrayé, il était désormais OUTRE. Il se permit d'attraper le bras, encore valide, du professeur. Oui, carrément, il allait faire une scène en plein milieu de la cafétéria.

C'EST UNE BLAGUE ? NON MAIS ALLO ?! T'es un prof' t'as pas d'respect ?! Moi, Alban Chevalier, je ne vais pas faire une telle punition parce que le mec veut pas reconnaître ses tords. DI-GNI-TE. On va aller dans le bureau du directeur tous les deux, c'est une honte ! Vous ne savez pas qui je suis ? Qui ?! Personne, mais il ne l'a pas précisé ! En tout cas son nom n'est pas celui d'une famille de sang-pur, pourtant il dégage une telle assurance... l'irrespect est vraiment son élément. Son regard est embrasé, son visage a pris de la couleur, celle de la colère. C'est pas parce que vous êtes un prof débutant au vu de votre tête qu'il faut faire le fifou et abuser de son autorité ! C'est le premier jour, l'indulgence, vous connaissez le concept ? 20 points c'est énorme, vous avez pensez aux conséquences sociales que cela peut engendrer ? Il n'a pas tort, c'est un coup à se faire lyncher par toute sa maison dès le début de l'année ça ! Il l'a un peu cherché, c'est vrai, mais il trouve que la punition est trop sévère et il compte bien user de son culot pour parvenir à ses fins.

J'ai des arguments moi monsieur, je vais pas me laisser faire !

Regardez le parler avec sa petite main relevée et son ton maniéré. Un professeur ne pourrait pas lever la main sur lui et ça le rassure en un sens, car si c'était le cas, il s'arrangerait pour le faire virer. Alors il continue d'aboyer, le chihuahua si confiant en lui-même !

Pourcentage de rage d'Alban avant...?

Alban vous bully en
FDDB88

Arabica es-tu là ?

RP libre

L’éclat de l’intérêt s’éveille dans tes prunelles. De loin, tu inspecte des yeux les mains du jeune Griffdecoq, le plus calme des deux, sans y repérer le moindre tour de passe-passe.

-C’est pas commun, ça. Avec des sortilèges informulés, tu pourrais utiliser la magie incognito. Rappelle moi d’être de ton côté, le jour où il y a bagarre.

Tu ponctue ta boutade d’un sourire amical, bien vite effacé par les remontrances du professeur à l’encontre de ton autre camarade. Et allez, vingt points, déjà… Quand bien même tu n’accordes que peu de crédit à la compétition entre les maisons, tu ne peux t’empêcher de soupirer à l’idée de commencer l’année dans le négatif.

Vaquant à tes occupations, tu t’approches du comptoir et commande ton chocolat chaud, que tu t’efforceras de ne pas renverser comme il a l’air d’en être la coutume en ce début d’année.

Ton regard se tourne vers la jeune femme à l’écharpe. Elle n’a pas décroché un mot depuis que tu es arrivée, pas même un son alors qu’elle se trouvait aspergée par la boisson chaude. Petite, timide, silencieuse, tu espères que les plus extravertis ne lui poseront pas de problèmes, directement ou non.

-Tu veux boire quelque chose ? L’encourages-tu.

Avant qu’elle n’ait le temps de répondre, une explosion se produit à deux mètres de là. Une détonation forte, puissante, pitoyable : les mots d’Alban surplombent les quelques conversations alentours l’espace d’un instant. Ton regard las se tourne vers le trouble-fête. Tu es calme, tu ne hausse nullement le ton. Seuls tes cheveux se foncent légèrement pour trahir ton changement d’humeur.

-Alban, trésor, tu t’adresses à un professeur. Qui vient de te remettre à ta place, qui plus est. Donc si tu tiens à ta réputation, commence par ne pas infliger à ta maison un score aussi négatif que ton quotient intellectuel dès le premier jour. Tu n’impressionnes personne et tu aggraves ton cas. Donc cesse de jouer les ados capricieux, comprend où est ta place et ferme la.

Ferme et le regard planté dans le sien, tu déverse ton agacement sur le « fils de » (Papa ? Bourge ? Strangulot ?). Tu en profites pour graver son visage dans ta mémoire, et être certaine de le retenir à l’avenir.

Tu lances un oeil désolé en direction du professeur, avant de reporter ton attention sur la Chadargent.

-Pardon, je t’écoute. Tu veux boire ?

artemis | www

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*Tableau des sortilèges (ordre alphabétique SVP)*
1	Accio
2	Allohomora
3	Collaporta
4	Expelliarmus
5	Expulso
6	Incendio
7	Lumos
8	Nox
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10	Reparum
11	Riddikilus
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*Tableau des potions (ordre alphabétique SVP)*
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2	Philtre de Confusion
3	Potion d'Aiguise-Méninges
4	Potion d'Amnésie
5	Potion confusion
6	Potion d'Enflure
7	Remède contre les furoncles
8	Vapeur de Fatigue
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*Tableau des sortilèges (ordre alphabétique SVP)*
1	Accio
2	Allohomora
3	Collaporta
4	Expelliarmus
5	Expulso
6	Incendio
7	Lumos
8	Nox
9	Recurvite
10	Reparum
11	Riddikilus
12	Wingardum Leviosa
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*Tableau des potions (ordre alphabétique SVP)*
1	P. d'aiguise-méninges
2	P. d’amnésie
3	P. de confusion
4	P. d'Enflure
5	Vap. de fatigue
6	R. contre furoncles
7	Herbicide
8	P. de ratatinage
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*Tableau des sortilèges (ordre alphabétique SVP)*
1	Accio
2	Alohomora
3	Expeliarmus
4	Expulso
5	Lumos
6	Nox
7	Protego
8	Recurvite
9	Reparum
10	Riddikulus
11	Sortilège informulé
12	Stupéfix
13	Wingardium Leviosa
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*Tableau des potions (ordre alphabétique SVP)*
1	Antidote des poisons courants
2	Herbicide
3	Philtre de confusion
4	Philtre de paix
5	Potion d'amnésie
6	Potion d'Aiguise-Méninges
7	Potion de puissance
8	Potion de ratatinage
9	Potion d'enflure
10	Remède contre les furoncles
11	Vapeur de fatigue
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